Les gens n’arrêtent pas de demander combien de jours en Islande, comme s’il existait un chiffre magique. Mauvaise question. La vraie, c’est combien tu peux vraiment voir sans transformer ton voyage en enchaînement flou de stations-service et d’en-cas au bord de la route. 

Dans ce guide, on coupe le blabla et on s’adresse uniquement aux conducteurs en autonomie. Pas d’horaires de bus touristiques. Pas d’arrêts « Instagram en dix minutes ». Tu auras des itinéraires réalistes pour 3–4 jours, 5–7 jours, 10 jours et 14+ jours. Distances en km et mi, heures de conduite et le bon véhicule pour chaque plan. Voyage intelligemment, sinon l’Islande te dévorera ton temps tout cru.

Comment choisir la bonne durée pour ton road trip en Islande

Déterminer combien de temps il te faut en Islande, ce n’est pas des maths. C’est une question de lumière du jour, d’argent et de combien de route ton corps peut encaisser avant de te détester. L’été en Islande t’offre presque 24 heures de jour. Conduis toute la nuit si tu veux. En plein hiver ? Quatre, peut-être cinq heures vraiment utiles. Tu clignes des yeux et il fait à nouveau nuit.

Ton budget te dictera aussi sa loi. Les SUV et 4x4 consomment davantage et coûtent plus cher à la location, mais ils atteignent des endroits qu’une compacte ne peut pas. Les camping-cars réduisent la note d’hôtel. Mais l’hôtel t’évitera aussi de dormir en pleine tempête de vent dans une boîte en tôle.

Durée

Distance

Temps de conduite

Ce que tu peux voir

3–4 jours

500–600 km/310–373 mi

6–8 heures

Reykjavík, Golden Circle, côte sud, peut-être Snæfellsnes si tu ne traînes pas

5–7 jours

1 300–1 600 km/808–994 mi

20–25 heures

Ring Road « lite » ou demi-boucle avec quelques détours

10 jours

1 800–2 200 km/1 118–1 367 mi

28–35 heures

Ring Road complète avec arrêts bonus comme Snæfellsnes ou les Eastfjords

14+ jours

2 500+ km/1 553+ mi

Variable

Westfjords, Hautes Terres, routes en gravier et arrêts panoramiques tous les dix minutes

3 à 4 jours suffisent-ils pour l’Islande ?

Trois à quatre jours. Suffisants pour goûter, pas pour « t’approprier » le pays. Si tu demandes encore combien d’heures en Islande il te faut pour un rapide aperçu, voilà la douche froide. Reykjavík. Golden Circle. Côte sud jusqu’à Vík. C’est ton terrain de jeu.

Vík est à environ 184 km, 116 miles, de la capitale. Google annonce 2,5 heures. Bien sûr. Jusqu’à ce qu’un arc-en-ciel frappe Seljalandsfoss et que tu restes une demi-heure dans la bruine. Ou qu’une plage de sable noir te fasse oublier le temps. Au final, deux à trois heures de conduite par jour. Total ? Environ 500 à 600 km, soit 310 à 373 miles.

Le Golden Circle fait environ 300 km, 186 miles. Il inclut Thingvellir, Geysir et Gullfoss. Tout en enrobé facile. N’importe quelle voiture de location convient. L’hiver, c’est une autre histoire. L’AWD vaut le coup quand le vent glace la route. La côte sud aligne Seljalandsfoss, Skógafoss et Reynisfjara. Jökulsárlón si tu veux jouer avec l’horloge.

La plupart des gens sensés répartissent sur trois jours. Golden Circle. Cascades et Vík. Reykjavík ou peut-être le Blue Lagoon. Les autres essaient d’engloutir la moitié de la côte sud et le Golden Circle en une seule course contre la lumière. Ils voient plus. Ils retiennent moins.

Église blanche à Vík entourée de lupins en fleur avec des montagnes en arrière-plan.

Itinéraire idéal pour un long week-end

Si tu te demandes combien de jours en Islande suffisent pour accrocher, trois suffisent. Assez pour faire le Golden Circle, la côte sud et avoir envie de revenir. Voici ce que tu peux raisonnablement caser en si peu de temps :

Excursion d’une journée au Golden Circle : condenser le meilleur dès le premier jour 

  • Distance : 234 km (146 mi)
  • Temps de trajet : 3,5 heures sans arrêt
  • Nuit : Reykjavík

Le premier jour donne le tempo. Pars de Reykjavík à 9 h et tu tireras le meilleur du Golden Circle sans courir après l’horloge. Cet itinéraire, c’est environ 180 km (112 mi) de conduite réelle, trois heures au volant, largement dans la zone de confort pour un temps de trajet en Islande.

Première étape : le parc national de Thingvellir. Accorde 1,5 à 2 heures. Site UNESCO, berceau du parlement islandais, et seul endroit où tu peux littéralement marcher entre les plaques nord-américaine et eurasiatique. Accès facile, rando minimale si tu restes aux principaux belvédères.

Ensuite : la zone géothermique de Geysir. Strokkur jaillit toutes les 5 à 10 minutes, tu n’attends jamais longtemps. La boucle sur passerelles prend 30 minutes, plus si tu t’arrêtes au café ou au centre des visiteurs.

La dernière lumière pour Gullfoss. Compte 45 à 60 minutes entre les plateformes haute et basse. Les deux offrent le grondement à deux niveaux sous des angles différents. En début de soirée, tu rentres à Reykjavík avec le temps de dîner et de voir la ville s’illuminer. Pas mal pour un jour 1.

Voyageur en imper jaune contemplant la puissante cascade de Gullfoss en Islande.

Jour 2 : Seljalandsfoss, Skógafoss, Reynisfjara

  • Distance : 381 km (237 mi)
  • Temps de trajet : 5,5 heures sans arrêt 
  • Nuit : Reykjavík

Le deuxième jour, c’est là que la côte sud de l’Islande parade. Si tu te demandais, « Combien de jours me faut-il en Islande pour voir les cartes postales ? » cet itinéraire est ta réponse. Trois icônes. Une grande boucle, mais gérable. Environ 3,5 heures de conduite pure, plus avec les moments « arrête-toi maintenant ».

D’abord, Seljalandsfoss. À environ 129 km (80 mi) de Reykjavík, un peu moins de deux heures si tu résistes aux tentations. Tu n’y résisteras pas. Prévoyez 45–60 minutes ici. Oui, on peut passer derrière. Oui, tu seras trempé. Vêtements imperméables indispensables.

Ensuite, Skógafoss. À seulement 30 km (19 mi), 25 minutes à peine. Un mur d’eau chute de 60 mètres (197 ft). Reste en bas pour la bruine, ou grimpe les 527 marches pour la vue d’ensemble. Tes jambes râleront. Ça vaut le coup.

Enfin, Reynisfjara. À environ 34 km (21 mi) de Skógafoss. Sable noir, colonnes de basalte et stacks que tu as vus sur tous les calendriers d’Islande. Les vagues ? Elles peuvent te tuer si tu es imprudent. Ne leur tourne jamais le dos.

Jour 3 : marchés & musées de Reykjavík OU péninsule de Snæfellsnes 

Le troisième jour se scinde en deux. Soit tu restes à Reykjavík pour la culture, soit tu files au nord vers la péninsule de Snæfellsnes. Les deux fonctionnent. Rythmes très différents.

Harpa Concert Hall à Reykjavík avec sa façade de verre reflétant le ciel.

Option A : journée culturelle à Reykjavík

Doucement. Église Hallgrímskirkja pour la vue. Harpa Concert Hall pour la perfection verre-acier. Le musée national pour un condensé du passé islandais. Le week-end, le marché aux puces Kolaportid vaut le fouinage. 

Sinon, pourquoi ne pas faire une visite guidée à pied avec nos amis de « Walk with a Viking » et tout caser en une matinée effrénée et géniale ? Tu auras les histoires, l’Histoire et quelques anecdotes que les guides oublient. Et quelqu’un d’autre se charge de l’itinéraire pendant que tu flânes. 

Option B : excursion à la journée dans la péninsule de Snæfellsnes

On surnomme la péninsule de Snæfellsnes « l’Islande en miniature » pour une bonne raison. Glacier, volcan, champs de lave, côte sauvage, tout sur un doigt de terre. Depuis Reykjavík, compte 2,5 heures vers les spots principaux. Mont Kirkjufell et sa cascade, falaises d’Arnarstapi et plage de Djúpalónssandur. 

La boucle ouest par la route 574 traverse le parc national de Snæfellsjökull. En été, avec la lumière sans fin, c’est jouable. Malgré tout, la plupart des locaux te diront d’y passer une nuit si tu veux ressentir l’endroit plutôt que collectionner des photos.

Si la météo est mauvaise, laisse la route et reste en ville. Ou termine au Blue Lagoon, en troquant le vent glaciaire pour une eau chaude et laiteuse.

Quel type de voiture louer pour un court séjour

Tu ne devrais pas demander « combien de jours te faut-il en Islande » pour un court voyage ; la vraie question, c’est ce que tu vas conduire. Été ? Loue une voiture en Islande petite et maniable. Une compacte 2WD comme une Toyota Yaris, KIA Rio, Toyota Aygo ou Kia Ceed avale le Golden Circle et la côte sud sans broncher. Ring Road asphaltée et principales pistes de gravier OK par beau temps.

Kia Ceed blanche garée le long d’une route rurale avec des collines herbeuses en Islande.

Les compactes sont sous-estimées. Tu te faufiles dans les places près des cascades bondées, tu serpentes sur des routes côtières étroites sans retenir ton souffle et tu dépenses moins en carburant, ce qui compte. Les prix du carburant en Islande tournent autour de 315 ISK le litre (2,25–2,47 USD). Plus de la moitié, ce sont des taxes : 19 % de TVA, 17 % de droits d’accise spéciaux, 11 % d’accise essence, 6 % de taxe carbone. Depuis 2020, la taxe carbone a bondi de 86 % et les accises de 20 %. Faire le plein d’un réservoir de 50 L ? Environ 113 USD. Même un séjour de 3–4 jours et 500–600 km (310–373 mi) en compacte peut coûter 150–200 USD de carburant.

L’hiver, c’est une autre bête. Du 1er novembre au 15 avril, tous les véhicules de location doivent être équipés de pneus hiver avec 3–4 mm de profondeur. Les pneus cloutés ne se discutent pas si tu tiens à l’adhérence sur glace. Nous les incluons en saison sans frais. Sièges chauffants, vrai chauffage et un peu de garde au sol. L’AWD ou le 4x4 a du sens même sur les routes principales quand la neige s’accumule. Les locaux restent chez eux en tempête. Toi aussi, tu devrais.

Astuce : fais le plein à Reykjavík, Selfoss ou Akureyri, où la concurrence grignote quelques krónur. Si un hybride ou un VE s’affiche dans ta recherche, pense-y. L’Islande compte plus de 250 bornes de recharge réparties sur l’île.

Comment visiter l’Islande sans conduire

Tout le monde n’a pas envie de louer une voiture, et avec seulement 3–4 jours tu peux quand même profiter de l’Islande sans prendre le volant. Depuis Reykjavík, des excursions à la journée populaires couvrent le Golden Circle, la côte sud et le Blue Lagoon pour un aperçu de cascades, geysers, glaciers et sources chaudes.

C’est une option facile si tu préfères laisser quelqu’un d’autre conduire, mais garde en tête que les visites organisées limitent ta flexibilité et le nombre de lieux accessibles. Avec une voiture de location, tu vois plus, à ton rythme.

Groupe de voyageurs se préparant pour une randonnée guidée sur glacier en Islande près d’un lagon.

Explorer l’Islande en 5 à 7 jours

Si tu te demandes quelle distance couvre l’Islande, la Ring Road a la réponse. Environ 1 332 km (828 mi) de bitume encerclent l’île. En une semaine, tu peux voir l’essentiel sans te presser. Voici un aperçu de ce que 7 jours peuvent offrir.

Temps forts de la Ring Road visibles en une semaine

  • Vík – Petite ville de la côte sud qui a l’air assoupie jusqu’à ce que tu poses le pied à Reynisfjara, la plage de sable noir où l’Atlantique a déjà emporté les imprudents. Des colonnes de basalte se dressent comme un orgue contre la falaise. Seljalandsfoss est assez proche pour un détour ; on peut marcher derrière son rideau d’eau. Skógafoss est plus grande, plus bruyante, et t’offre le choix : rester au pied dans les embruns ou monter 527 marches pour le panorama.
  • Höfn – Plus qu’une ville de pêche. Encadrée par le Vatnajökull, plus grand glacier d’Europe, elle sert de tremplin vers la lagune glaciaire de Jökulsárlón. Là, des icebergs bleus dérivent vers l’Atlantique et s’échouent sur la Diamond Beach. La soupe de homard ? Les locaux la défendent comme un trésor national.
  • Eastfjords – La portion la plus lente et la plus calme de la Ring Road. Les routes serpentent entre montagnes et mer, longeant des falaises qui plongent dans les fjords. Des villages comme Djúpivogur semblent intacts, des endroits où tu peux encore marcher sur le port sans un seul groupe organisé. Avec un peu de chance, tu verras des rennes sauvages paître sur les pentes.
  • Egilsstaðir – Le hub de l’Islande de l’est. L’endroit pour faire le plein, te ravitailler et décider de la suite. Beaucoup visent Hengifoss, l’une des plus hautes cascades d’Islande, avec des falaises striées de couches de roches volcaniques rouges. D’autres font le tour de Lagarfljót, long lac étroit où l’on dit qu’un monstre sommeille – le « Loch Ness » islandais.
  • Région de Mývatn – Un terrain de jeu géologique. Les mares de boue bouillonnante de Hverir et ses évents soufrés sifflent sous tes pieds, les cratères de Krafla se découpent au loin et des champs de lave s’étendent jusqu’à l’horizon. Les bains naturels de Mývatn offrent eaux chaudes, minéraux et grands ciels sans le chaos du Blue Lagoon.

Touristes marchant le long de champs de lave et de sentiers verts près du lac Mývatn, dans le nord de l’Islande.

  • Akureyri – Deuxième ville d’Islande, mais oublie les gratte-ciel. Compacte, colorée et parfaite pour une balade tranquille. Un jardin botanique prospère étonnamment si loin au nord, et tout près Húsavík propose parmi les meilleurs tours d’observation de baleines du pays.
  • Ouest de l’Islande – Le dernier tronçon avant Reykjavík réserve plus de variété qu’on ne pense. Le stack Hvítserkur se dresse dans les vagues, semblable à un dragon qui se penche pour boire. Le musée de la ferme en tourbe de Glaumbaer montre comment on survivait avant l’isolation moderne. Puis Hraunfossar et Barnafoss tracent des rubans bleu-blanc d’eau glaciaire à travers la lave ancienne.

Où dormir et combien conduire chaque jour

Combien de temps devrais-je rester en Islande ? Tu te le demanderas entre ta troisième cascade et ta quatrième pause photo. Le « sweet spot » pour la Ring Road, c’est 250–300 km (155–186 mi) par jour. Assez pour garder de l’élan, pas trop pour ne rien voir.

Dors où carburant et nourriture sont faciles : Vík pour la côte sud, Höfn pour les glaciers et Jökulsárlón, Egilsstaðir avant de monter vers le nord, Akureyri pour une touche de vie urbaine.

Les lits de la côte sud partent vite, réserve à l’avance. Dans les Eastfjords et au nord, tu peux souvent tenter la dernière minute sauf en été, quand toutes les guesthouses semblent pleines.

10 jours en Islande : l’itinéraire self-drive parfait

Dix jours, c’est le moment où tu cesses de prétendre « voir l’Islande » et où tu commences vraiment. La Ring Road est acquise. Avec ce temps, tu ajoutes les Eastfjords sans courir, et peut-être les îles Vestmann si tu as envie de prendre un ferry.

Petite voiture sur une route sinueuse sous des montagnes dramatiques et des nuages bas dans les Eastfjords d’Islande.

Compte 3–4 heures de conduite par jour, pour un total de 1 900 à 2 200 km (1 181–1 367 mi). Un rythme confortable : ni mou, ni frénétique. Tu gagnes de la marge météo, du temps pour des routes sans boutique de souvenirs au bout, et le luxe d’ignorer les endroits bondés.

Suggestions d’itinéraires et arrêts incontournables

Dans le sens horaire, on commence par le nord tranquille. Vallées larges, fumerolles au petit matin et presque personne. Ça monte jusqu’à ce que la côte sud te gifle avec ses cascades et ses plages noires. Dors à Akureyri ou Mývatn au nord, Egilsstaðir ou Seyðisfjörður à l’est, Höfn ou Skaftafell au sud-est, et Vík avant la fin.

Dans le sens anti-horaire ? Tu veux l’adrénaline tout de suite. Golden Circle, côte sud, tout ce que montrent les brochures. Puis les Eastfjords te ralentissent avant que le nord te renvoie à la maison.

Immanquables : Skaftafell pour une randonnée glaciaire guidée sur Falljökull ou une autre langue. Seyðisfjörður pour sa rue arc-en-ciel, son église bleue et ses vues sur le fjord vaut la montée du col. 

Mývatn pour le circuit géothermique complet : mares de Hverir, champs de lave de Dimmuborgir, grotte de Grjótagjá, puis bains de Mývatn pour te délasser. Termine dans l’ouest islandais avec le mont Kirkjufell et sa cascade alignés pour la photo carte postale.

Véhicules recommandés pour un voyage de 10 jours

Si tu hésites sur la durée en Islande, dix jours justifient un véhicule taillé pour la tâche. Un SUV est le bon plan : plus d’espace bagages, plus de confort pour des journées consécutives au volant, plus de stabilité quand le vent se lève. Pour une boucle entière avec détours, la garde au sol aide à repérer les arrêts photo avant de les dépasser.

Dans notre flotte, Toyota RAV4, Suzuki Vitara, Kia Sportage et Dacia Duster sont idéaux pour polyvalence et efficacité. Besoin de plus de muscles ? Toyota Land Cruiser ou Land Rover Discovery avalent le gravier et les tronçons plus rugueux sans effort.

Dacia Duster de location phares allumés au crépuscule sur un coucher de soleil islandais coloré.

Toutes les locations incluent kilométrage illimité et cartes de remise carburant, pour prendre la longue route sans arrière-pensée. Sur 1 900–2 200 km (1 181–1 367 mi) en dix jours, la différence est réelle et le voyage bien plus confortable.

Que faire en 2 semaines ou plus en Islande

Deux semaines, c’est le moment où tu arrêtes de courir après le temps et où tu vois ce dont les locaux se vantent tout le temps. La Ring Road devient ta base, pas ton défi. Avec autant de temps, tu peux ajouter les Westfjords : 1 000 km (621 mi) de routes vides, falaises et villages hors du monde, ou pénétrer dans les Hautes Terres pour 300–500 km (186–311 mi) de terrain brut et irréel.

Table sur 2–4 heures de conduite par jour en moyenne. Gravier, gués et cols te ralentiront – c’est le but. C’est le voyage où tu t’attardes dans un village de pêche parce que le café est parfait, ou où tu passes une nuit de plus dans une vallée parce que la vue te fait oublier l’itinéraire.

Ajouter les Westfjords, les Hautes Terres et plus

Tout le monde peut cocher la Ring Road. La vraie question, c’est combien de jours passer en Islande avant d’être prêt à troquer le confort de l’asphalte pour les bords sauvages. Les Westfjords et les Hautes Terres répondent : ils demandent du temps et te le rendent au centuple.

  • Westfjords – Accorde 3–4 jours sur les routes 60/61. Gravier sous les pneus, vitesses plus basses, stations-service espacées. Cascade Dynjandi, falaises de Látrabjarg, plage de Rauðasandur et Ísafjörður valent chaque kilomètre. Certaines pistes secondaires ne sont ouvertes qu’en été : vérifie avant de t’engager.
  • Option ferry – Le ferry Breiðafjörður (Stykkishólmur–Brjánslækur) économise des heures et t’offre une traversée panoramique si l’horaire colle.
  • Accès saisonnier – La plupart des F-roads ouvrent mi-/fin juin, pic juillet-début septembre, et ferment fin septembre ou début octobre. Vérifie umferdin.is avant d’entrer.
  • Passages à gué – Lis l’eau avant de traverser. Basse vitesse, allure régulière, jamais seul. Les pistes les plus corsées, laisse-les aux tours en super-jeep.

4x4 de location éclaboussant en traversant une rivière peu profonde en Islande avec des montagnes au fond.

Combien de temps peux-tu rester en Islande sans visa ?

Si tu prévois une aventure plus longue, garde en tête les règles Schengen. Les voyageurs des États-Unis, du Canada et de la plupart des pays européens peuvent entrer en Islande sans visa pour de courts séjours, mais la limite est de 90 jours sur toute période de 180 jours

Ça signifie que ton temps total en Islande (et dans les autres États Schengen) ne peut pas dépasser trois mois sur six. Pour des voyages au-delà, il te faudra demander le visa ou titre de séjour approprié avant l’arrivée.

Pourquoi un 4x4 vaut le coup pour les longs voyages

Un vrai 4x4 n’est pas qu’un confort en Islande. Sur les F-roads vers les Hautes Terres, c’est la loi. Ces pistes envoient gravier, pentes raides et gués. Avec une 2WD, tu enfreins la loi, annules ton assurance et t’exposes aux amendes ou à une dépanneuse coûteuse.

Même hors Hautes Terres, les longs itinéraires incluent souvent des portions de gravier où la motricité, la stabilité et la suspension d’un 4x4 rendent la conduite plus douce et plus sûre. Cailloux, vent et surfaces ondulées (« washboard ») fatiguent moins avec le bon véhicule.

Une garde au sol plus élevée aide à éviter les dégâts sous le châssis causés par rochers, ornières et creux. Les polices standard couvrent rarement ça, surtout quand l’eau d’un gué s’en mêle.

La protection gravillons est judicieuse pour toute voiture, mais un vrai 4x4 réduit le risque d’éclats, fissures et réparations coûteuses sur 1 000+ km (621+ mi) de terrains variés islandais.

SUV blanc de location sur une route de gravier isolée des Hautes Terres volcaniques d’Islande.

Camping-car vs location de voiture pour des voyages de plusieurs jours

Maintenant que tu as décidé combien de temps rester en Islande, il est temps de choisir le moyen de transport qui correspond à ton style. L’un t’offre la route ouverte avec moins de contraintes, l’autre plus de confort mais moins de flexibilité. Voilà le deal :

Avantages et inconvénients de chaque option

  • Camping-car – Réduit les coûts d’hébergement et offre une flexibilité totale. Tu peux dormir près des sites, suivre le beau temps et éviter des arrivées fixes. En contrepartie, tu vis dans les éléments – en Islande, ça peut vouloir dire te réveiller sous une pluie latérale.
  • Voiture – Plus économe en carburant, plus facile à garer en ville et bien plus confortable par mauvais temps. Il faut réserver l’hébergement à l’avance, ce qui limite la spontanéité mais garantit un lit chaud chaque nuit.

Le meilleur choix selon la durée du séjour

  • 3–4 jours – Choisis la voiture. Plus rapide à prendre la route, plus simple à garer, et tu ne perds pas des heures précieuses à installer/ranger un camping-car.
  • 5–7 jours – La voiture reste gagnante pour la plupart. Tu couvres plus sans les corvées du camping-car, et tu apprécieras un vrai lit après de longues étapes. Prends un camping-car seulement si le budget est serré et que le confort rustique ne te dérange pas.
  • 10+ jours – Une voiture ou un SUV offre du confort sur la durée et te garde en forme pour les visites. Un SUV ajoute espace et stabilité, surtout si tu inclus du gravier ou des accès F-roads. Un camping-car convient si tu aimes vraiment ce mode de voyage ; pour la simplicité et le confort, la voiture rend le séjour plus fluide.

Alors, combien de jours te faut-il en Islande ? (Référence rapide)

Tu hésites encore sur le temps à accorder à l’Islande ? Voici un instantané pour simplifier. Distances et temps de route sont des moyennes ; météo, état des routes et arrêts photo font toujours déborder l’horloge.

Jours

Itinéraire suggéré

Km approx.

Rythme

3–4

Reykjavík, Golden Circle, côte sud jusqu’à Vík

500–600 km

Rapide

5–7

Demi-boucle de Ring Road avec détours

1 300–1 600 km

Modéré

10

Ring Road complète avec Snæfellsnes ou Eastfjords

1 800–2 200 km

Confortable

14+

Ring Road + Westfjords + Hautes Terres

2 500+ km

Lent & immersif

Arrête de demander combien de jours en Islande et commence à planifier

« Combien de jours en Islande » est la mauvaise question. La bonne, c’est ce que tu feras du temps dont tu disposes. Trois jours ? Reste sur Reykjavík, le Golden Circle et la côte sud. 

Une semaine ? Boucle la Ring Road et goûte à chaque recoin. Deux semaines ou plus ? Ajoute Westfjords, Hautes Terres et ces détours que la plupart ne verront jamais. 

Quelle que soit la durée, prévois des retards météo, des arrêts supplémentaires et des moments que tu ne voudras pas bâcler. Avoir une voiture de location en Islande rend tout simplement plus facile l’acceptation de ces pauses improvisées.